Au sujet de : I Rois 19,9-12

A la fois chroniques et prophétiques, les livres des « Rois » revêtent une double finalité. Ils nous dépeignent les monarchies israélites tout en donnant la parole aux prophètes, même les plus obscurs, Ahiyya et la prophétesse Houlda. Ce n’est donc pas étonnant que les chrétiens les rangent parmi les livres historiques alors que dans la Bible hébraïque ils sont prophétiques. Les questions qu’ils soulèvent notamment la réprobation des positions politico-religieuses prises par les rois et la proposition d’un renouvellement sociétal trahissent la préoccupation d’une époque ultérieure postexilique. Samuel I & II et Rois I & II constituaient à l’origine un corpus appelé Règnes conçu comme une lecture religieuse de l’histoire. Le scribe des Règnes déploie un art littéraire florissant à l’époque, consistant en récits stéréotypés où l’humain apparaît au cœur de duels qui se jouent dans d’autres sphères. Placé à la suite de la compétition entre les prophètes de Baal et Elie, sur fond de luttes d’influences politiques, I Rois 19.9-12 s’intègre parfaitement dans cet univers littéraire convoquant l’histoire pour parler de l’indicible. Ce serait méconnaître l’art littéraire de la Bible que de lire la visitation d’Elie au sens littéral. Les événements tiennent lieu de support d’une réalité spirituelle et symbolique.

Jeanine Mukaminega

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Petit Elie a 5 ans. C’est drôle, d’avoir 5 ans, on s’interroge, on s’émerveille, on comprend comme on peut.

A l’église, on chante des prières. J’aime bien la chanson du cerf et du cirque. Celle qui parle comme un cerf, et des haltères. Les haltères, je sais bien ce que c’est, c’est des choses très lourdes que porte le monsieur très fort du cirque. Des haltères et Bram. Bram je sais pas qui c’est. Peut-être le monsieur très fort qui porte les haltères. Ou peut-être un clown, avec un gros nez rouge. Pourchassant le Fred Aiseau. Fred Aiseau, je sais qui c’est, c’est un ami de papa.

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Silence. Le premier mot qui frappe dans le récit d’Élie avec Adonaï, son Dieu et Créateur du monde est “silence”. Rien de tonitruant, pas de feu ni de fumée, pas un grand spectacle, mais Elie rencontre Dieu au moment où toute la caravane sonore d’effets spéciaux, la caravane publicitaire, tout le peloton et la longue file des voitures officielles de la course sont passés. Les spectateurs sont déjà en train d’emballer leurs affaires. Ils se disent en soupirant que c’était beau, que les coureurs avaient belle allure. Le spectacle était à la fois attirant et époustouflant, mais maintenant il est déjà plus loin, en route vers l’arrivée. Au loin, il commence à faire nuit. Et voilà que soudainement, sans s’annoncer, et sans bruit, le dernier cycliste passe. Il a l’air frais, roule tranquillement et les gens se retournent sur son passage. Pourquoi passe-t-il encore maintenant, alors que la course est déjà longtemps terminée, en toute quiétude et en silence? C’est un spectacle étrange, mais le cycliste doit être là, en silence, tout à fait à sa place.

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Pierre, d’où viens-tu ?

Je viens d’une famille franco-belge. Ma mère est belge, mon père est français. Je suis né et j’ai grandi dans le sud-est de la France, dans une petite ville qui s’appelle Manosque. Puis à mes 18 ans, j’ai entamé un cursus franco-allemand et je suis parti étudier le droit en Allemagne. J’ai eu un parcours assez européen, avec des études et des stages qui m’ont fait séjourner en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et finalement en Belgique, où je suis installé depuis 4 ans.

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